الاثنين، 15 يونيو 2015

L’Union Européenne se prépare à un « Etat d’urgence »

L’Union Européenne se prépare à un « Etat d’urgence »

grece
par George Georgiopoulos et Angeliki Koutantou, le 15 juin 2015,
ATHENES, 15 juin (Reuters) – La Grèce a réitéré lundi son refus de céder aux exigences de ses créanciers, notamment en ce qui concerne les retraites, après l’échec de leurs pourparlers ce week-end, qui fait craindre à la Commission européenne un basculement du pays dans un « état d’urgence » en cas de sortie de la zone euro.
L’exécutif européen a annoncé dimanche l’échec de sa « dernière tentative » de discussions avec le gouvernement d’Alexis Tsipras, auquel il reproche de ne pas avancer de propositions convaincantes pour redresser les finances du pays et obtenir ainsi le versement d’une aide.
Bruxelles a renvoyé le dossier aux ministres des Finances de la zone euro qui se réunissent jeudi dans le cadre de l’Eurogroupe.
Sans cette aide, la Grèce risque de ne pas pouvoir rembourser 1,6 milliard d’euros dus au Fonds monétaire international (FMI) le 30 juin et de se retrouver en situation de défaut sur sa dette, avec la perspective d’une sortie de la zone euro.
Face à cette situation de blocage, une exaspération grandissante à l’égard de la Grèce s’exprime à travers l’Union européenne, notamment en Allemagne, dans le camp conservateur de la chancelière Angela Merkel.
Cette impasse inquiète aussi les investisseurs: la Bourse d’Athènes perdait plus de 4% en fin de matinée, après avoir plongé de plus de 7%, tandis qu’augmentaient les rendements des obligations d’Etat des pays de la zone euro aux finances publiques jugées les moins solides, tels l’Italie, l’Espagne et le Portugal. Les titres des banques italiennes, espagnoles et portugaises étaient également pénalisés en bourse. (…)

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